Rachida Dati a raison, pour une fois 30.5 [FR]
Une fille découvre dans sa nuit nuptiale que son nouveau mari est un macho obsédé par la virginité et un type incapable à pardonner l'ancien partenaire qui l'a déflorée.
Elle décide à divorcer dans les plus courts délais.
C'est un acte courageux et moderne, et aussi un acte de responsabilité sociale: Son mari pourrait devenir un autre Fourniret!
Ses avocats lui conseillent de plaider "absence d'une qualité essentielle", c'est à dire: son honnêteté, entamée par le fait qu'elle n'avait pas renseigné son nouveau mari de la relation antérieure. C'est probablement le chemin le plus direct vers la nullité du mariage. Il n'est pas très vraisemblable que le mari aurait coopéré à une divorce à l'amiable.
Rien n'est plus simple: Les "bons" ont gagné et le mari obsédé n'a plus aucun moyen à se venger sur son ex-épouse.
Nous sommes naturellement tous d'accord que l'"absence de qualités" comme motif légal pour déclarer un mariage nul, date d'une époque révolue. Mais c'est encore toujours la loi. Et les bons avocats de la jeune mariée ne sont pas des philosophes ou des législateurs, mais, comme tout bon avocat: des bricoleurs, qui travaillent avec les outils qui sont à leur disposition.
Je ne suis pas souvent d'accord avec Rachida Dati. Mais cette fois-ci, je pense qu'elle a raison: