Meer dan 5 jaar stilte alhier. Activiteit op Facebook, Twitter, LinkedIn en goodreads. Maar toch. Enkele posts op mijn De Lage Landen bij Wordpress. Nu weer actief hier: Persoonlijke beschouwingen. Politieke bij De Lage Landen en elders.
[FR] De Retour!
Monsieur Hubert le Demonsteyf de Bruxelles est de retour sur son nid originel chez SquareSpace de New York. Ici communications personnelles. Les politiques sont ailleurs. Bonjour a mes amis belges, français et autres francophones!
[EN] "He is Back!"
More than 5 years I neglected my beloved 2004 SquareSpace corner in the Internet. Now i am back with you. Here personal posts. Elsewhere (FB, Twitter, linkedin) and at dll.huibs.net you'll see me agitate. C U1
[DE] Wiederbelebung
Liebe Freund.inn.en Meine originale Einmischung in deutschem Diskussionsleben war hier im Huibslog. Funf Jahren habe ich euch ein wenig verwarlost. Ulfkotte ist verstorben. Rechtsextremismus ist leider nicht tot. Meine personliche Ausserungen findet ihr hier. Politisches auf De Lage Landen und Facebook, Twitter und LinkedIn.
]]>Ce bureau se trouve à la terrasse couverte de la maison, surveillée par les quatre paires d'hirondelles qui y ont construit leurs nids sculptés.
]]>Les prunes de Dobri Dol ...
Nos vacances papa-fille se terminent. Mais pas pour longtemps. Promis! Voici une unique contribution de ma grande fille Shana K. Riethof à mon "blog de voyage":
Huib Riethof, un éternel voyageur.
Que ce soit sur la route ou dans ses pensées, il vagabonde, sans frontières de l'âme ou matérielles. Il a vécu à travers l'Europe, d'Amsterdam à Dobri Dol, la vallée heureuse où coulent de belles journées estivales, et continue sans cesse d'explorer le continent européen qu'il sillonne de ses écrits. Car il n'a jamais cessé de donner, par ses actes et par ses textes, sa perception d'une vie sensible et pourtant juste.
Il a observé ce qui l'entoure et a dépeint une trame réelle de notre actualité. C'est un troubadour de l'internet, il vogue à travers la toile comme il vogue à travers le monde en tissant un réseau humain. Dans sa vie il a toujours aidé les autres, proches ou inconnus, et c'est bien l'homme qui est au centre de son écriture ; c'est l'homme et ses pérégrinations continues, ainsi que tout ce qu'il a à offrir.
Urbaniste à ses heures perdues, sociologue invétéré, mais historien avant tout, ce sont ses voyages qui l'ont formé et qui pourront en former bien d'autres, comme moi, sa fille, qu'il emmena dans sa rutilante Renault Kangoo dans toute l'Europe et au-delà. Ce sont ces voyages qui m'ont appris à voir le monde sous un autre angle, un angle imparfait sur lequel il y a beaucoup à raconter, mais qui nous étonnera toujours. Vous avez donc toutes les raisons possibles et inimaginables de continuer votre lecture et d'apprendre, comme moi je l'ai fait, de ce bonhomme la tête dans les nuages mais toujours une main sur le volant (et l'autre main sur le coeur).
Vous aussi, évadez-vous en gardant toujours les yeux sur ce qui compte le plus pour vous.]]>
Un jour avant la grève générale. Las Palmas de Gran Canaria. Centre. Les activistes se rassemblent devant le bureau de la banque "Bankia".
Ils demandent qu'on retire ses comptes de la banque, parce qu'elle chasse les habitants de leur bien, dès qu'ils sont incapables à payer les charges de l'hypothèque.
Une femme vient de se suicider au moment que les forces de l'ordre montaient son escalier pour la déloger.
Dans une autre ville, la communauté a retiré son argent de Bankia. Résultat: Trois candidats au "délogement" (desahuciamiento) sont sauvés. Grace au soutien des concitoyens qui ont manifesté devant la porte de la banque.
Remarquable: Les séparatistes basques ont profité de l'occasion pour montrer leur contrôle sur la population en appelant CONTRE la grève. Avec succès. L'ironie du moment a voulu que le premier ministre Rajoy du parti conservateur PP s'est trouvé moins contesté dans la région rebelle basque, le 14N, que dans son propre fief de Galicie...
]]>Dans l'Avenue Pushkine à Odessa, on rencontre le Musée Poushkine.
Sa statue se trouve devant l'entrée au cour d'une vieille maison, plutôt: palais, où le poète a séjourné pendant sa relégation hors de Saint-Pétersbourg à la fin des années '20 du XIXme siècle.
Un ancien centre commercial à Odessa. Restauré et rénové.
La ville a l'air éternelle, mais elle est jeune. Fondée en 1792 par l'impératrice russe Catherine la Grande, elle s'est imposée à la côte Nord de la Mer Noire sous son premier gouverneur, le duc français De Richelieu, assisté par le commandant espagnol des mercenaires russes , De Riba. Les deux se sont éternisés dans les noms des deux axes principales du centre-ville.
On avait chassé les Turcs qui dominaient la région depuis quatre siècles, et aussi les Tatares (de la Crimée) et les tribus des Moldaves, des Bulgares qui habitaient la région depuis longtemps.
Une ville multiculturelle devait s'épanouir. Arméniens, Russes, Ukrainiens, Géorgiens arrivaient. Et les Juifs. Beaucoup de juifs qui avaient fui les Shtetl, menacés par les pogromes.
Le festival annuel de la folklore (slave) se terminait avec un groupe très professionel serbe. Mots clés: Discipline et énergie. (Voir le petit YouTube ci-dessous).
Autre mot-clé: Paix.
Pendant les mois d'été, "le temps s'arrête" à Plovdiv. Selon les mots très justes de Dimitri Kelbechev, un artiste très connu dans la ville. Une ville qui se vante d'être "la capitale culturelle de la Bulgarie".
Quoi qu'il en soit, comparée à la capitale politique du pays, Sofia, mégapole nerveuse de presque 2 millions d'habitants, Plovdiv, avec les 240.000 des 350.000 habitants qui lui restent après l'exode post-communiste, représente un havre de paix et d'une richesse historique encore insuffisamment exploitées.
]]>Le petit pavillon que j'ai acheté il y a deux ans à une famille de la ville de Haskovo, regarde vers le sud. Vers les montagnes sauvages des Rhodopes qui cachent la Grèce du Nord et ses vents doux de la Mer d'Egée. La Mer Blanche, comme on l'appelle ici.
Le regard est libre, car il n'y a que des champs fertiles qui me séparent du fleuve qui s'appelle la Maritza à une 300 mètres. Il y a deux millenia et demi, le fleuve s'appelait l'Ebros, sous le régime des tribus thraces, puis grecs. C'est l'Evros qui a donné son nom à l'Europe. C'est jusqu'ici que le dieu Zeus, transformé en taureau, chassait la vache Europa.
On dit que les Argonautes ont monté le fleuve pour rencontrer les Amazones qui s'étaient séparées de leur sein droite afin de mieux miser leurs flèches meurtrières sur les intrus.
Il n'y a plus de circulation navale sur le fleuve. Les commerçants de la Grèce et de la côte adriatique qui venaient s'amarrer à Plovdiv encore au XIXme siècle, ont disparu. La communauté des négociants de Dubrovnik à Plovdiv s'est évaporée depuis longtemps.
Un homme vient se présenter au mur autour de mon pré. Il est d'ici, de Dobri Dol. Il parle bulgare, bien sûr. Il veut m'aider à gérer mon jardin. Mais je ne parle pas trop le bulgare. Mais la langue turque, ça irait? Oui, ça irait, car j'ai connu des femmes turques formidables à Eindhoven, en Hollande.
C'est comment on se débrouille ici. Avec des amis bulgares, turcs et tsiganes.
Dobri Dol montre que le multiculti marche. C'est pourquoi je m'y sens chez moi.
Pourquoi est-ce que je me suis établi dans un village perdu dans la vallée des Thraces?
D'abord, je le reconnais, il y a eu l'amour.
En travaillant pour une bonne distribution de lecture dans le sud de la Bulgarie, j'ai rencontré des personnes incroyables. Je les aime.
Le chaos de l'après-communisme a mis de côté plein de personnes âgées, de personnes ethniquement ou culturellement indésirables. Des enfants mal accueillis.
En ce moment, la bureaucratie bruxelloise de l'Union Européenne ne me considère pas comme un partenaire éligible. C'est que je ne travaille qu'avec des groupes et des communautés motivés. Et il ne se trouve pas beaucoup d'élus qui s'engagent avec les groupes et les classes défavorisés.
Mais il y en a.
Là, où la Turquie, la Grèce et la Bulgarie se frottent, dans la région d'Edirne (Adrianople), il y a moyen à améliorer le sort des habitants, frustrés par des frontières absurdes.
L'Union Européenne, avec ses fonds transfrontaliers, devrait s'en occuper.
Moi, je m'occupe, comme le naïf de Voltaire, de mon jardin. Les rosiers et les pruniers sont superbes. J'attends l'engagement des autorités, des élus, de trois pays.
Je suis naïf, mais pas fou.
Un retraité mal alloti des Pays-Bas et de la Belgique s'est fait réfugié économique au pays.
Agissons. Agissons ensemble sans préjugés.
En attendant, je suis client du resto de Gradina. Bonne cuisine. Pas cher. Gradina veut dire: "jardin". C'est le Jardin d'Eden. Sans exagérer...
La pluie qui tombe sur les fenêtres. Les défenses contre les attaques des banques contre ma vie. Enfin, je suis presque prêt à partir en voiture chargée. 2.500 kilomètres vers mon petit pavillon bulgare. J'ai fait mes lessives, repassé les draps, répondu aux courriers de mes fournisseurs et imposteurs de taxes. En attendant, j'ai répondu aux outrances de M. Wilders des Pays-Bas. Sur twitter. Follow huibree. Dans mon "loft" simple de la commune d'Ixelles, l'art nouveau est respecté. L'âne me rappelle à la vallée de l'Ebros, l'Euros, racine de l'Europe.
]]>« Kati a été obligée à abandonner trois langues dans sa vie : Le Jiddish de ses ancêtres de Debrecen et de la Galicie, l’Allemand des Juifs émancipés de Budapest, et le Hongrois qui s’imposait sous le régime nationaliste, puis fasciste, d’avant 1944, sur les noms de famille et les noms propres. Et chaque fois, Kati a fait les choix les meilleurs possibles. Les choix les plus courageux.
]]>M. Mark Rutte a essayé à éviter la condamnation sévère par le PE dont il est sûr, en employant une tactique de la pire tradition jésuïte. J'espère qu'il n'échappera pas au sort de M. Orbàn, le PM hongrois, devant le PE.
Mais ce qui est le plus regrettable, c'est que l'intérêt des Néerlandais en Europe soit sacrifié aux prises d'ôtage de M. Wilders qui est en manque de souffre-douleurs musulmans.
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