Un bon samaritain à Vukovar (FR)

L'autoroute interminable entre Zagreb (Croatie) et Belgrade (Serbie) passe par la Slavonie. Cette province de l'extrême Nord-Est de la Croatie a subi une invasion serbe pendant les guerres civiles yougoslaves des années '90. La ville de Vukovar est tristement célèbre pour les crimes de guerre qui y ont été commises. Un hôpital a été saccagé et les malades mis dans la rue.
Après 1995, un compromis a été trouvé avec l'aide d'une force de dissuasion militaire belge sous la houlette de l'ONU. La province de Slavonie jouit d'une certaine indépendance de Zagreb et les droits des habitants serbes y sont mieux protégés que dans la Croatie elle-même.

Les Belges se sont mieux débrouillés en Slavonie que les Hollandais à Srebrenica, mais les circonstances étaient très différentes.

En juillet 2013 une Kangoo rouge à plaque belge, conduite par un Hollandais, traverse la frontière croato-serbe. Beaucoup de traces de la guerre ont disparu. La Croatie est membre de l'UE depuis quelques jours. Leur équipement douanier a été fourni par l'UE aussi, disent des étiquettes bleues qui y sont apposées. Après la frontière, le revêtement de l'autoroute se dégrade du côté serbe. Un pneu se dégonfle rapidement. Pourtant, mon excellent garagiste avait contrôlé sévèrement toute la voiture avant mon départ de Bruxelles...

Je m'arrête en face d'un station d'essence serbe qui a l'air abandonné. Traversée de l'autoroute. Je trouve deux jeunes serbes à l'intérieur du bâtiment. En uniforme orange de la compagnie. Ils auraient pu refuser à m'aider et ils n'auraient pas eu tort.
Mais un jeune Serbe, pas encore né au début des hostilités yougoslaves, est venu me changer la roue. Nous avons regardé le pneu crevé. Pas de trace visible.

Un acte de sabotage croate contre les anciens occupants belges? - "On peut s'attendre à tout, ici...", répond mon jeune monteur sauveteur.

Et j'avais des sujets de réflexion pendant le reste de mon voyage d'hier.

Départ pour les Balkans. Bruxelles. Allemagne. Autriche. (FR)

Cette année 2013, je me rends à nouveau à ma petite maison thracienne, en Bulgarie.
Je compte y passer la plupart des mois de vacances d'été.
J'ai failli devoir m'en priver, car ma fille est tombée malade, mon appartement bruxellois est mis en vente par son propriétaire et l'autorité des assurances-maladie des Pays-Bas me réclame un peu plus qu'onze mille euros pour que je puisse faire partie à partir de l'année 2006 des bienfaits de la privatisation de son système coopératif d'antan.
Entendez "bienfaits" avec toute l'ironie que j'y mets.
Je quitte donc mon appart bruxellois (ixellois) pour trois, puis quatre semaines. A l'information des voleurs: l'appt sera sauvegardé par mes amis marocains. Allez voler ailleurs s'il vous plaît!

J'envois les courriers qu'il faut. A la police, aux autorités hollandaises, aux impôts hollandais ainsi que belges.

Puis, lundi 8 juillet, je serai parti. Je prends avec moi une collection de livres à distribuer à Plovdiv en Bulgarie. Des meubles et des ustensiles pour mon pavillon. De quoi à faire un petit voyage en Grèce avec ma fille.

J'aurai à évacuer plein de plantes sauvages devant la maison à Dobri Dol. Faire fonctionner eau et électricité. Et internet, bien sûr.

Ce sera la saison des travaux intensifs sur les champs entre ma galerie et le fleuve de Maritza qui coule derrière les arbres.

J'installerai ma bibliothèque d'écrivain dans la pièce prévue à cela. Chaque matin, j'écrirai un chapitre de mes souvenirs. Puis, j'irai faire du vélo le long de la rivière et acheter du pain chez l'unique magasin du village de Dobri Dol. Je vous en parlerai plus amplement. Promis.

Permettez-moi de ne pas parler des débuts de mon voyage en voiture à travers la Belgique, un bout du Limbourg néerlandais et les longs, longs chemins de l'Allemagne: Hesse, Bavière.. Mardi (9/7) soir je serai, Deo Volente, à Graz dans le Sud-Est de l'Autriche, carrefour entre l'Est et l'Ouest ainsi qu'entre les Balkans et le Nord.

J'évite donc la Hongrie. Le Parlement Européen vient de condamner les pratiques racistes et antisémites du gouvernement d'Orbàn. En tant que transitent occasionnel depuis l'année 2007, j'ai pu constater les mesures xénophobes successives. Je passerai donc par la Slovénie et la Croatie (Zagreb). Les deux pays ne sont pas non plus des modèles de démocratie et de non-corruption. Loin de là.

Enfin, je vous montre les plantes devant ma petite fenêtre bruxelloise. La menthe, le basilic et le persil ne survivront pas. Mais j'y vivrai avec les miens jusque mi-2014.

Entre-temps, je vous raconterai mes pensées sur la Région bruxelloise. A prendre ou à laisser!

Mais c'est pour plus tard. A bientôt!

Hyacint in Dobri Dol

Iets van lente in de lucht.
Mijn eerste blauwe hyacint in Dobri Dol aan de Ebros, tussen de Rhodopen en het Balkan gebergte.
Op twee honderd meter murmelt de Maritza.

Antropologen en neurologen aan het ziekbed van het financiële manipulaat

Casino van Constanta, Roemenë. Stop casino-kapitalisme!VPRO's Tegenlicht maakte een fantastische tv-uitzending op de eerste dag van het jaar 2013. De beschrijving is als volgt:

Met Joris Luyendijk op zoek in de Londense City. Joris Luyendijk duikt onder in het financiële brein van de Londense City en daalt af in de hoofden van de meester-bankiers.

Luyendijk is antropoloog (wiki). Hij werkte als correspondent in Caïro en andere plekken van het Midden-Oosten. Anders dan

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