Derrière le façade du gouvernement temporaire belge, les ministres n'assurent même pas le service-minimum des grévistes. Ils ne font qu'à leur gré. Et ils refusent à faire ce qui ne leur chante pas.
Exemple: Yves Leterme, qui décide de la langue à employer quand je parle avec mon bourgmestre, mais qui refuse à faire ce qui est de sa compétence: éviter que les avions de zaventem vont m'empêcher à me faire entendre dans n'importe quelle langue du monde.
- Appèl à l'ordre.
Façadisme
Bruxelles. Après l'époque de la construction, partout et n'importe-où, des buildings agressifs béton-et-verre, ma ville, juste avant de sombrer dans un grand Trou d'Oubli et de Téflon, a adopté ce qu'on appelle: le façadisme.
Vous l'aurez compris: Le façadisme s'occupe des façades. On démolit tout d'un vieux bâtiment, sauf la façade, qui reste debout, appuyée sur des échafaudages costauds. Ses fenêtres aveuglées regardent le vide. Derrière la façade orpheline, on construit: en béton et en verre, selon son propre plan, son propre projet.
Le gouvernement fédéral belge, qu'un prestidigitateur habile a mis sur pied le 24 décembre 2007, après six ou sept mois de crise gouvernementale, relève, lui aussi, du façadisme belge et bruxellois. Faute d'accord gouvernemental, et sous la pression d'un monde de plus en plus inquiet, les Belges ont mis sur pied un simulacre de gouvernement, sans programme, sans engagements réciproques des partis et sans budget.
Plus que la moitié des partis et des ministres y participant, appartenaient au gouvernement précédent, y compris son ministre-président, Verhofstadt. Pourtant, ce gouvernement est censé de changer radicalement le cap par rapport aux gouvernements précédents. Le façade rassurant des facies connus, cache une construction inachevée, où deux entreprises générales différentes bricolent chaque jour chacun sur son propre chantier, en démolissant la nuit les bricoles de l'autre. Pire encore: Les entreprises elles-mêmes comptent dans leurs rangs des grévistes et des saboteurs!
Un nid de guêpes qui s'entremangent
(Reynders et Leterme: Service-minimum pendant leur grève non-assuré...)
Ainsi, le parti CD&v (chrétien-démocrates flamands) du premier ministre prévu (après le 23 mars), Leterme, est tenu en ôtage par son partenaire de "cartel", la NVA, débris du parti autonomiste traditionnel flamand la Volksunie. Les NVA refusent tout compromis gouvernemental qui ne renforce pas l'autonomie de la Région flamande.
Click to read more ...