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Sunday
Dec232007

Log 22.12 [FR] La Belgique sauvée - Bruxelles oubliée

Bruxelles en alerte-terreur 

Alerte Terrorisme, vendredi! Cache d'armes et de bombes découverte. Quelques copains de Nissar Trabelsi, ex-prof de foot tunisien, avaient l'intention de le libérer de la prison à Liège. Dans la maison de Trabelsi à Uccle (commune bruxelloise), on avait découvert tout un arsenal d'armes, et des produits chimiques pour confectionner des bombes.C'était peu de jours après le 11 septembre 2001. En 2004, il a été condamné à neuf ans de prison ferme. Il a déclaré que son objectif était la base nucléaire (américaine) de Kleine Brogel, dans le Nord du pays.

Personnage central dans le groupe de soutien (et de libération) de Trabelsi, a, semble-t-il, été la veuve du Marocain belge qui a tué Massoud, le 9 septembre 2001, en Afghanistan, très probablement sur commande d'Osama bin Laden. Elle habite la commune bruxelloise de Molenbeek.

Belgovraag%20FR%207c22.jpg <<-- Pendant 7 jours, les visiteurs de cinq de mes blogs ont voté sur le sort qui attend Bruxelles. Ni la bombe des terroristes, ni le pays se sont éclatés. la majorité des votants a donc bien vu. À court terme. Discussion des résultats plus loin dans cet article.

Il semble que Bruxelles a échappé à une attaque terroriste. Il y a un côté lugubre évident à cet événément-là: le danger d'actes terroristes aveugles continue à exister. Mais il y a aussi un côté qui permet un peu d'espoir. Quand des groupes terroristes commencent à se concentrer sur la police et sur la justice, au lieu d'entretenir une terreur publique, l'expérience avec la RAF et les Brigate Rosse nous apprend, que c'est le début de leur fin.

Belgique symboliquement pourvue d'un gouvernement (jusque 23 mars 2008), grâce au "forcing" de Verhofstadt 

D'ailleurs, c'était aussi le jour de l'instauration du nouveau gouvernement fédéral belge. Pardon: Nouveau? - Qu'est-ce qui a changé? On voit le même premier ministre, à peu près les mêmes partis et plein de têtes bien connues de tous les composants de la classe politique belge.

"Je l'ai gardé pour le dernier moment", on a entendu dire le roi Albert II (74) à un de ses amis, pendant l'inauguration de ce gouvernement. Il parlait de Guy Verhofstadt, qui, en 17 jours, avait forcé une solution provisoire au naufrage des pourparlers interminables entre les partis libéraux et chrétiens-démocrates du Nord et du Sud du pays, en vue de la constitution d'un gouvernement chrétien-conservateur et d'une (xième) "réforme de l'État". 

La dernière ne sera fera que si elle est soutenue par une majorité des deux tiers dans chaque groupe linguistique du pays. Formellement, le nouveau gouvernement, qui va gouverner sans programme, aura une telle majorité au Parlement fédéral belge. Mais il n'y a aucun accord sur le contenu d'une telle série d'amendements à la constitution. Il est donc prévisible que le grand victorieux des élections de juin, M. Leterme des chrétiens-démocrates flamands, qui est ministre du Budget et de la Réforme de l'État, n'arrivera pas, avant le 23 mars, à trouver un compromis avec tous les partenaires qu'il faut, comme il a déjà deux fois dû constater depouis juin 2007.

Les intérêts et les problèmes de grand-Bruxelles sont absents, aussi bien dans la composition que dans le programme du gouvernement "cache-crise"... 

Bref, ce gouvernement "cache-crise" est une construction surréaliste bien belge. La dupe principale en est, comme toujours, grand-Bruxelles. Des politiciens provinciaux la suffoquent autant financiellement que territorialement. C'est une bêtise historique, car Bruxelles est de plus en plus l'atout économique, politique et culturel principal du pays. dans le nouveau gouvernement, il n'y a aucune personnalité qui représente les intérêts de Bruxelles.

Je sais, je vais trop vite en besogne, car Bruxelles n'a pas une liste de doléances, soutenue par ses citoyens. Les extrémistes francophones du FDF (en cartel avec les libéraux francophones) ne pensent qu'à franciser la ville et sa couronne flamande. Les seuls Bruxellois que j'ai vus présenter une analyse réaliste de la situation, ce sont les entrepreneurs de la chambre de commerce bruxelloise. Les initiateurs de l'initiative sympathique "Redt de Solidariteit" (Sauvez la Solidarité) restent dans le défensif. Ils ne présentent pas une alternative vis à vis des politiques en vigueur.

Résultats de l'enquête 

Belgovraag%20Results%207c22.jpg

Le résultat de notre petite enquête sur le sort de Bruxelles dans une Belgique en décomposition, montre que les lecteurs des cinq blogs en néerlandais et en français qui y ont participé, sont très divisés. Car la majorité qui a opté pour le dernier point de vue ("la Belgique ne s'éclatera pas"), a probablement surtout voulu éviter à s'imaginer les conséquences néfastes d'un éclatement. Leur vote ne représente pas un choix positif, mais plutôt un refus de l'envisager concrètement.

Aux votants pour une Bruxelles flamande, on devrait poser la question, comment ils s'imaginent que les Bruxellois, francophones et néerlandophones confondus, pourraient changer leur perception d'une Flandre hostile et chauvine. De la part de la région-communauté flamande, je ne vois que du chipotage partisan et formaliste. Si l'on veut associer Bruxelles à un État flamand, il faudrait offrir une perspective d'élargissement spatial à la Ville, et accepter que la région-état flamande soit bilingue.

Bruxelles wallonne? Bruxelles est en grande majorité francophone. Mais pas wallon. Malgré tous leurs efforts, les chauvinistes francophones Bruxellois n'ont jamais réussi à mobiliser les Wallons de Liège, de Namur, de Charleroi et de Mons pour la francisation totale de Bruxelles qu'ils désirent. Comme les Flamands, les Wallons se souviennent encore trop bien de l'ancienne Belgique léopoldienne, où la grande bourgeoisie bruxelloise dominait hautainement.

"Autonomie" et "territoire européen" n'ont reçu que très peu de votes. Pourtant, si la crise institutionnelle belge continue, le moment viendra, où Bruxelles (et les autres composantes de la Belgique) devront choisir entre sacrifier Bruxelles et ses fonctions internationales à la stagnation belgo-belge, ou "neutraliser" Bruxelles dans une sorte d'autonomie, y compris (multi-) culturelle et -linguistique.

J'ai fermé l'enquête. Pendant 90 jours, il n'y aura pas d'éclatement. Une "Pax Belgica" régnera. À pâques, nous verrons ce que les cloches nous apporteront...

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