Bruxelles, 6 juillet 2006.
J'arrive à l'endroit où le secteur flamand des prestigieux Beaux Arts de Bruxelles s'occupe (pendant les vacances d'été) des enfants prometteurs en arts. Dont ma fille.
C'est le "Soleil du Nord", bâtiment un peu perdu entre les grands développements de bureaux autour de la Gare du Nord et les quartiers au nord de cette activité fébrile et fragile, dix-neuvième siècle, appartements populaires, commune de Schaerbeek.
Pendant une semaine, les lieux sont investis par un groupe de 20 petits enfants, accompagnés par trois filles académiciennes adorables d'une vingt-cinquième d'années.
Normalement, à ce que je comprends, le "Soleil du Nord" sert à l'accompagnement des habitants des quartiers de Schaerbeek, qui doivent déménager, trouver un nouvel appartement, à cause des travaux de rénovation.
La première photo montre les instructions du centre aux locataires qui cherchent un nouvel appartement. Il faut éviter de mentionner si on a une allocation (du CPAS), mais essayer de rencontrer le propriétaire en personne.
C'est ainsi qu'on s'occupe ici des habitants, des locataires, qui sont obligés de quitter leur habitation à cause d'un urbanisme qui les laisse pour compte. Ce n'est pas la faute aux animateurs du centre: Ils n'ont simplement pas assez de moyens à assister aux locataires en difficultés.
N'empêche que c'est scandaleux. Le droit des habitants chassés de leurs lieux, à trouver en priorité des appartements qui leur conviennent, aurait dû être inscrit dans le Plan urbaniste qui est en vigueur ici.